Mi nombre es domingo


Odio los domingos. Si, ya sé que no es domingo, pero, como bien explicaba Chuchupe en Pantaleón y las Visitadoras, no hace falta que sea domingo para odiarlos. Es un odio cordial, no os creais que cuando me despierto un domingo por la mañana ando de mala leche y rezongo, ni nada de eso. Tampoco es su culpa. El caso es que he encontrado esta canción, que expresa exactamente esa clase de disgusto por un día...

Je me souviens, ça commençait comme ça
D'abord un peu perdu, par les cloches réveillé
Où suis-je, quelle heure est-il, est-ce qu'on travaille ou pas ?
Alors du bout des draps,se laisser retomber
L'odeur du pain grillé se glissa sous la porte
Un soleil arrogant semblant forcer les vitres
Aujourd'hui est une journée morte
La moitié déjà commencée, il va falloir faire vite
Dehors, les magasins fermés, ruelles de western
Donnent au quartier des allures de ville fantôme
Une botte de foin qui roule, balayée par le vent
Il manquerait plus qu' l'harmonica, lancinante Ennio Morricone

Dis-moi dimanche, les deux mains dans les manches
Pourquoi je garde au fond du ventre une boule ?
Dis-moi vieille branche, gardien de mes nuits blanches
Pourquoi ma gorge se noue quand j'éteins l'ampoule ?

Je me souviens ça continuait ainsi
Qu'est-ce que j'ai bien pu faire de cette deuxième chaussette ?
En route vers le dominical, déjeuner d'un siècle en famille
Endimanché des pieds jusqu'à la tête
Pendant la promenade digestive, à shooter dans les feuilles
Où l'on déambule tête baissée, dans l'ombre du lundi
Faites coucou à mamie, restez sur le seuil
On va pas traîner, j'aime pas conduire de nuit

Dis-moi dimanche, les deux mains dans les manches
Pourquoi je garde au fond du ventre une boule ?
Dis-moi vieille branche, gardien de mes nuits blanches
Pourquoi ma gorge se noue quand j'éteins l'ampoule ?

Je me souviens ça finissait comme ça
Le chat en napperon sur le radiateur
Vautré sur la moquette, devant le petit écran
Goutter aux dernières secondes du week-end qui se meurt
Je garde en mémoire le rituel du film du soir
De mon père qui riait à gorge déployée
Du grand blond, de sa chaussure noire
Allez mon grand, il est tard, va vite te coucher

Dis-moi dimanche, les deux mains dans les manches
Pourquoi je garde au fond du ventre une boule ?
Dis-moi vieille branche, gardien de mes nuits blanches
Pourquoi ma gorge se noue quand
j'éteins l'ampoule ?
Aldebert - Dis moi Dimanche

Este fin de semana extendido, ha sido el fin de semana de la palabra, sin duda ninguna. Tantas palabras... esperemos que no se hayan perdido en el éter. O tal vez si, espero que se hayan perdido y no vuelvan nunca a mi, pero que siempre haya palabras nuevas a mi alrededor.
Y las palabras traicioneras, que no se dejan manejar; ahora me gustaría poder describir la paz inmensa que me produce observar la cortina mecida por la brisa. Pero no puedo, porque las palabras se quedan cortas como un gesto a medio terminar.

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